Quels sont les bienfaits d'un massage ?
Un soin universel
Le massage est utilisé comme véritable soin du corps depuis des milliers d’années, il est reconnu dans le monde entier pour ses bénéfices sur le mental et le physique, et fait partie intégrante de nombreux systèmes de santé actuels. Il est souvent issu de pratiques ancestrales à vocation médicale, préventive et curative (médecine chinoise, ayurvédique, orientale, etc.), remises au goût du jour et occidentalisées. Il existe de nombreux types de massage, selon la philosophie d’une part et la visée du massage d’autre part. Tous les massages ont une seule et même essence : le mieux-être par le geste et le toucher.
Le toucher
Nous avons tous un pouvoir extraordinaire entre nos deux mains, celui du toucher, que nous exploitons plus ou moins au quotidien : nous touchons, nous attrapons, nous caressons, nous câlinons, nous saisissons, nous appuyons, nous effleurons, nous chatouillons, nous grattons, etc. des choses, des animaux et d’autres êtres humains. Nous avons tous expérimenté la tendresse, la douceur d’une caresse, la chaleur d’un câlin, la pression d’une main qui masse, et le bien-être, physique et psychologique qu’elles procurent.
La sensibilité et ses messages
Notre peau est en effet composée en surface de milliers de récepteurs sensoriels, qui nous permettent de ressentir les matières et différentes sensations : la douleur, la pression, l’effleurement, etc. Les récepteurs sont plus au moins nombreux selon les zones du corps. Ils sont par exemple particulièrement nombreux sur la zone du visage, ce qui explique pourquoi le massage du visage (par exemple le massage facial Kobido) est très apprécié et peut amener le receveur dans un état de bien-être intense très rapidement. Les récepteurs ainsi stimulés envoient des messages chimiques au cerveau via les nerfs et la moelle épinière, ce qui conduit à la sécrétion d’hormones dans la circulation sanguine : endorphine, sérotonine, dopamine, ocytocine, appelées aussi « hormones du bonheur », ce qui amène à cet état de bien-être et à l’effet anti-stress (diminution de la sécrétion de cortisol).
Bienfaits physiques
Les bienfaits sont bien sûr également physiques, à la fois sur le corps et sur l’organisme. Le massage stimule la circulation des fluides, sanguine, lymphatique et énergétique, libère les tensions et les douleurs musculaires, assouplit les articulations, et améliore les fonctions globales du corps et des organes (digestion, transit, sommeil, respiration, immunité, etc.). Dans le cas où de l’huile est utilisée, celle-ci pénètre dans la peau via les mouvements du massage et permet d’assouplir et d’hydrater la peau en profondeur.
Une infinité...
Le massage bien-être est ainsi un outil permettant d’accéder à un état de mieux-être, de calme et de sérénité. Il se pratique allongé, assis, au sol, sur table ou sur chaise, semi-nu, nu ou habillé, peu importe, il s’agit toujours d’une connexion entre le masseur et le receveur, et d’une transmission d’énergie à travers le mouvement des mains, doigts ou avant-bras, ou parfois à l’aide d’outils externes, sur le corps du receveur. Lent, rapide, doux, enveloppant, effleurant, appuyé ou non, il existe une infinité de massages, avec ou non une définition et un protocole définis. Tout dépend du contexte dans lequel il est prodigué, sphère professionnelle ou intime, qui est le receveur et quels sont ses objectifs, etc.
Une danse !
Chaque massage est unique, j’aime comparer celui-ci à la danse. Il y a autant de façons de masser que de masseurs. La formation au massage propose des protocoles, techniques et méthodes précis. Comme lorsque nous apprenons à danser, nous les appliquons, mais chacun a son propre ressenti, sa mémoire corporelle, son énergie, son interprétation, et au final s’adapte et crée sa propre chorégraphie. Le massage est magnifique dans ce sens-là, comme la danse, il peut être pratiqué par tout un chacun, sur tout le monde, sans exception, et permet de renforcer les relations humaines, l’amitié, l’amour, l’intimité, la confiance en soi et aux autres, l’estime de soi.
